
La vigueur des géants amazoniens face au climat masque une fragilité : le manque de jeunes arbres menace l’équilibre de la forêt.
Longtemps considérée comme le symbole d’un écosystème vulnérable, l’Amazonie surprend aujourd’hui les chercheurs par sa force de résistance. Dans les profondeurs des forêts primaires, l’étude de centaines de parcelles montre que les plus grands arbres profitent du CO₂ pour croître plus vite, gagnant en volume et en longévité.
La force des géants : des arbres hors norme à la rescousse
Ce sont ces colosses — kapoks, castanheiras et autres espèces tutélaires — qui assurent la plus grande partie du stockage du carbone. Leur physiologie leur permet de résister aux stress climatiques, grâce à des systèmes racinaires robustes et à une meilleure exploitation de la luminosité.
Une vulnérabilité masquée : fragilité du renouvellement
Pourtant, ce « miracle » repose sur un équilibre précaire. Si les plus grands arbres prospèrent, les jeunes pousses peinent à s’imposer. Le renouvellement naturel ralentit et la majeure partie de la biomasse dépend désormais d’une poignée de géants, exposant tout l’écosystème à des chocs majeurs comme les sécheresses ou les incendies.
Ce reportage (en anglais) explique comment les plus grands arbres de l’Amazonie démontrent une capacité exceptionnelle à résister aux bouleversements climatiques, au cœur des forêts primaires.
Vers quel futur pour l’Amazonie ?
Pour les scientifiques, il s’agit d’une victoire temporaire. La vitalité des géants suggère une capacité d’adaptation inédite, mais rien ne garantit la stabilité de cette dynamique face à l’amplification des perturbations climatiques et des pressions humaines.
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