
Révolté par les mesures inefficaces prises par certains gouvernements à l’encontre de la pêche intensive, il décide de se jeter à l’eau et de tirer le portrait de la faune sous-marine et de son environnement naturel, que l’homme détruit activement.
Révolté par les mesures inefficaces prises par certains gouvernements à l’encontre de la pêche intensive, il décide de se jeter à l’eau et de tirer le portrait de la faune sous-marine et de son environnement naturel, que l’homme détruit activement.
“La bonne photographie, avec la bonne histoire, peut changer les choses.” Anuar Patjane Floriuk
2012, Mexique. Le photographe sous-marin Anuar Patjane Floriuk est révolté. Alors que la pêche intensive met fortement en péril les fonds marins, certains gouvernements continuent de faire la sourde oreille. Résultat, l’incroyable biodiversité des océans s’appauvrit à vue d’œil. À vue d’œil ? Pas exactement…
Car le problème avec ce dépeuplement des eaux, se dit Floriuk, c’est qu’il est imperceptible pour le grand public ! Déterminé à faire réagir, le photographe plonge alors dans les eaux profondes pour y tirer le portrait de ses habitants.

Ses clichés en noir et blanc capturent les gracieux ballets de dauphins et de marsouins… mais aussi des scènes moins idylliques ! Comme cette baleine s’efforçant de protéger son petit contre l’attaque de deux orques menaçantes. Eh oui, l’artiste nous livre la vie marine sauvage telle qu’elle est : belle et cruelle à la fois.
Si ses photographies mettent à l’honneur la faune sous-marine, Floriuk n’efface pas pour autant toute trace de présence humaine. Des plongeurs font ainsi leur apparition sur certains clichés, et leurs silhouettes semblent bien frêles face à l’immensité des océans ! Un rappel subtil de la place de l’homme sur notre planète bleue.
Avec ce projet, le Mexicain souhaite ouvrir les yeux sur la beauté d’un monde peut-être invisible, mais réellement en danger. Et cela ne passe pas inaperçu. Pour preuve, l’artiste remporte le concours du National Geographic Traveler en 2015, et en 2016 le second prix du World Press Photo. Surtout, ses clichés sont ensuite repris par diverses initiatives de sensibilisation à la conservation des océans.
Une œuvre de Anuar Patjane Floriuk qui vaut mille mots !
(c) Artips
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